Mélodie en sous-sol est un film policier franco-italien réalisé par Henri Verneuil en 1963.
Adaptation cinématographique du roman « The Big Grab » de John Trinian il met en scène Jean Gabin et Alain Delon dans les rôles principaux.
Il s'agit de l'histoire d'un vieux malfrat récemment sorti de prison – Gabin - qui s'associe avec un jeune truand – Delon - afin de braquer un casino à Cannes.
Sorti en salles au début de l'année 1963 en France, « Mélodie en sous-sol » rencontre un bon accueil critique1 et rencontre un large succès public avec 3,5 millions d'entrées en salles.
Le casting
Jean Gabin : Monsieur Charles
Alain Delon : Francis Verlot
Maurice Biraud : Louis Naudin
Viviane Romance : Ginette, la femme de Charles
Carla Marlier : Brigitte, jeune danseuse de la troupe des Blue Girls
Dora Doll : Comtesse Doublianoff
Henri Virlogeux : Mario, l'ex-truand malade
José Luis de Vilallonga : M. Grimp, le patron
Rita Cadillac : Liliane
Anne-Marie Coffinet : Marcelle
Jean Carmet : le barman
Petites anecdotes autour du tournage
Après un début de tournage en région parisienne la suite du film est tournée à Nice et à Cannes, dans les Alpes-Maritimes. Les résidences où séjourne Francis le temps du casse sont situées Boulevard de la Croisette, tandis que le Palm Beach, casino lieu du casse, est située place Franklin-Roosevelt.
Durant le tournage, les tensions entre Delon et Verneuil furent si fréquentes que l'assistant-réalisateur Claude Pinoteau devait parfois leur servir d'intermédiaire.
De même, Gabin reprochera à Audiard d'avoir réduit l'importance de son personnage.
En revanche, une solide amitié naît entre les deux acteurs vedettes, dont c'est le premier film dans lequel ils se donnent la réplique.
Alain Delon avait une admiration sans bornes pour Jean Gabin, pour qui il éprouvait une affection quasi-filiale.
À l'époque de la réalisation du film, pour la partie tournée à Cannes, Delon demandait à être prévenu de l'arrivée de la voiture de production de Gabin, pour l'accueillir dès l'entrée du studio.
Les relations entre les deux acteurs, qui rivalisaient d'inventions drolatiques, n'étaient pas toujours dénuées de tensions, d'autant que les répliques écrites par Audiard étaient parfois « vachardes ».