Cahors, capitale de la terre des merveilles

Cahors, ville au passé florissant dont témoigne le célèbre pont Valentré, ouvrage d'art fortifié à trois tours, référencé au patrimoine mondial par l'U.N.E.S.C.O. dans le cadre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle.
Cahors est une  capitale incontestée du goût et du bien vivre : vin noir, truffe, foie gras et tant d'autres produits quercinois y sont à découvrir.

 

Un très riche patrimoine à découvrir...
L'un des grands intérêts de Cahors est sa partie ancienne  qui lui a valu d'être protégé au titre des secteurs sauvegardés crées par André Malraux.
En 2005  le Ministère de la Culture accorde à Cahors le label de ville d'art et d'histoire.
Cahors a choisi de s'engager dans une mise en valeur de ses richesses patrimoniales : visites, conférences, ateliers, activités éducatives, expositions et publications sont proposés tout au long de l'année.
Le pont Valentré est le plus beau et le mieux conservé des ouvrages fortifiés en Europe.
Il fait partie du réseau des ponts remarquables du Sud-Ouest.
Au XIVe siècle, trois ponts permettent de franchir le Lot à Cahors, le pont Valentré à l'ouest, le seul qui ait survécu et dessert un nouveau quartier de la ville.
Cet édifice emblématique fut bâti par décision consulaire de 1306 et sa construction s'échelonna jusque vers 1380.
La légende affirmant que Satan aurait apporté son concours à la construction du Pont Valentré
Le musée Henri Martin, peintre du pays, rénové par Laurent Guillot, propose des expositions artistiques, Hartung ou Olivier Debré, de même que d'autres sites en ville comme la Chantrerie avec des expositions d'art contemporain, le FLAC, Sanfourche, Patrick Moya, Didier Chamizo et Bernard Pras en 2007 ou encore le Grenier du Chapître.
Le maire de Cahors, Jean-Marc Vayssouze-Faure, qui tenait beaucoup à la dimension culturelle de sa ville était très fier de l'aquisition par la mairie au printemps 2012, de 16 toiles d'Henri Martin.

 

Le vin, autre richesse de Cahors
L'un des autres trésors de Cahors et du Lot est son vin.
Emmanuel Doquoc, écrivain et gastronome en est un grand amoureux : « Au Moyen-âge où l'on ne connaissait pas le liège, les vins transportés par barriques ne résistaient guère à l'épreuve du temps. Tous finissaient le voyage oxydés, piquants, au point qu'on devait les couper d'eau pour les boire. Tous à l'exception du Cahors : ce vin à la robe encre de Chine était en effet doté d'une propriété fabuleuse. Il ne vieillit pas et conserve intact ses arômes et parfums. 
L'alchimie entre un sol, un cépage et des hommes permettent cette merveille. Nulle part ailleurs  que dans la vallée du Lot le Malbec, le cépage du vin de Cahors, n'a donné des vins d'une profondeur pareille 
Le Cahors, toujours noir, continue de défier le temps.
Sa vivacité et sa richesse en tanins sont les clefs de son éternelle jeunesse"

 

Le Chemin de Compostelle
Au Moyen-Age, le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle comptait parmi les trois grands pèlerinages que tout bon Chrétien se devait d'effectuer avec Rome et Jérusalem
La Via Podiensis qui commence au Puy-en-Velay, qui traverse Cahors, et qui continue au-delà vers Moissac puis Roncevaux, est l'une des quatre grandes voies historiques, une des plus fréquentées.
Au titre des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle, la ville de Cahors a deux monuments inscrits au patrimoine mondial de l'humanité : la cathédrale Saint-Etienne et le Pont Valentré.  

 

Office de Tourisme de Cahors
Place François-Mitterrand
46000 Cahors
Tél. 05 65 53 20 65
Fax. 05 65 53 20 74
officetourisme@mairie-cahors.fr 
www.tourisme-cahors.fr
 


Pour aller plus loin...

Cahors pendant la guerre de Cent Ans

La guerre de Cent Ans ! Aujourd'hui presque oubliée, elle entraîna pourtant vers la mort des dizaines de milliers d'individus dans tout le royaume de France. En Quercy, ses effets furent effroyables car la province était une zone frontière aux portes de l'Aquitaine anglaise. Lorsque les premiers détachements ennemis se ruèrent vers la ville en 1345, les consuls de Cahors prirent immédiatement une série de mesures pour renforcer les défenses. Tout au long du conflit, ils poursuivirent leur action, organisant leurs forces, achetant de l'artillerie, construisant des fortifications. Les Cadurciens d'alors consentirent d'importants sacrifices financiers pour seprotéger, mais c'est physiquement qu'ils payèrent le plus de leurs personnes. Réquisitionnés pour édifier les murailles, ils montaient la garde jour comme nuit et combattaient les armes à la main. La guerre n'était cependant pas le seul fléau du temps : les désordres climatiques occasionnaient des famines à répétition, tandis que les épidémies de peste se succédaient tous les dix à quinze ans. Vers 1440, c'est appauvrie, différente et diminuée de moitié que la société cadurcienne retrouva la paix.
Cahors au cours des siècles - les grands faits de son histoire

En quatre grands chapitres foisonnants d'informations, étapes majeures d'une destinée historique hors du commun, Jean Fourgous, historien du Lot renommé fait d'abord revivre l'époque gallo-romaine, évoquant les édifices de la ville et l'activité économique qui s'installe, les invasions des Wisigoths et des Francs, l'expansion du christianisme (rôle essentiel du saint évêque Didier au VIIe siècle), la paix sous Charlemagne et les incursions des Normands (IXe et Xe siècles). Ensuite, il décrit Cahors « sous les Capétiens et les Valois » (XIe-XIVe... © Micberth
Cahors, ville et architecture civile au Moyen-Âge

Conservatoire exceptionnel de la demeure médiévale, l'ancienne capitale du Quercy illustre remarquablement la prospérité et la renaissance urbaine des XIIe, XIIIe et XIVe siècles. Après un exposé des évènements et des activités économiques, l'ouvrage s'attache à préciser la structure et l'évolution de la ville. Tandis que se développent les faubourgs, des places nouvelles sont créées au cœur de la vieille cité, l'action des consuls aboutissant à un ambitieux projet urbain dont les grandes lignes sont élaborées à la fin du XVIIIe siècle. Une grande attention est portée à la reconstitution de la demeure (maison moyenne, hôtel ou palais), fondée sur une analyse minutieuse des programmes, de la distribution, des matériaux et des techniques de construction, des équipements domestiques et des décors. Apparaît ainsi la généralisation du vocabulaire ornemental du gothique du Nord qui jalonne les progrès de l'influence française

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