Une « Sagrada Familla », une église construite grâce aux offrandes, à Léojac où un prêtre aussi ambitieux que charismatique décida d’édifier pour ses ouailles une basilique à la mesure de ses rêves.
La basilique des Fargettes est l'œuvre de l'abbé Garibaud né le 6 octobre 1872 à Vazerac qui débuta son sacerdoce à Léojac le 27 juillet 1927 dans la modeste église Saint-Symphorien. Celle-ci fut détruite en 1561 par les protestants puis reconstruite au cours du XVIIe siècle. Cette petite église n'était pas du tout du goût de l'abbé.
Un jour, il rassemble le village sur un terrain qu'il avait choisit et y traça, à la charrue, le contour de la basilique qu'il avait prévu de construire. Il bénit le lieu et y fit planter une croix réalisée avec deux sapins. Le terrain, privé, ne fut acquis par le diocèse qu'en 1946 pour la somme de 10000 francs.
Grâce à de nombreux dons et au labeur de ses fidèles, l’imposant édifice commença au fil des ans, à s’ériger sur son coteau avant que la dernière guerre ne c,ontribue à limiter les offrandes et à vider le village de ses forces vives..
La 2e Guerre mondiale mit un terme à la collecte de fonds. En 1944, l'abbé Garibad fut mis à la retraite à 72 ans. Il se retira à la maison de retraite de Montbeton où il décéda le 2 février 1950. Mgr Theas ordonna, au lendemain de la 2e Guerre mondiale, l'abandon du projet.
Le chantier s'arrêtera pour ne plus reprendre.
Aujourd’hui, la basilique est toujours là.
On devrait plutôt parler du squelette de l'église.
A vot' bon coeur !
