Ils sont le paradoxe de Carpentras : des parapluies où il ne pleut jamais.
Au-dessus de cette petite rue, une verrière protège le passage des intempéries.
Le passage Boyer appelé aussi « rue vitrée » est typique des galeries commerçantes couvertes du milieu du XIXe siècle.
Ce passage couvert, aujourd'hui restauré, a été construit en 1848 par les chômeurs des Ateliers nationaux.
Jean Boyer, orfèvre et notable de la ville acquiert de Monsieur Lagarde, un ensemble de maisons qu'il fait démolir.
Sur les terrains libérés, au cœur d'un quartier animé, une opération immobilière d'envergure permet d'édifier, de part et d'autre du passage une double rangée d'immeubles.
On y accède par deux larges porches voûtés d'arêtes.
Elevé pour relier aisément les petites Halles et le marché, l’alignement des boutiques chic au rez-de-chaussée d’immeubles à l’ordonnance régulière contraste avec les échoppes réfugiées sous les arcades médiévales de la rue des Halles.
Au rez-de-chaussée se trouve une succession de petites boutiques de vêtements, chaussures et accessoires.
Une double rangée d’immeubles à l’ordonnance régulière et dépouillée la surplombe.
Elle est située en plein centre-ville, à deux pas des halles.
Dignes de la Bologne italienne, ces halles sont un point de passage obligatoire à Carpentras.
On y trouve notamment, un très bon poissonnier, un maraîcher, un salon de thé, une boulangerie-pâtisserie, ainsi qu'une excellente librairie.
En 2018 le Passage Boyer s'est paré de ses plus beaux atours.
Une centaine de parapluie peints par des artistes amateurs ou professionnels mais aussi des enfants des CLAE sont accrochés dans les airs sous la rue vitrée de Carpentras.
Cette exposition était organisée par les associations Art et Vie et Les papillons.
