L'étonnant Comte d'Orgeix, cavalier émérite, acteur, hommes d'affaires et casse-cou

Jean d'Orgeix, de son nom complet Jean-François de Thonel, 5e marquis d’Orgeix, est un acteur, cavalier et aviateur français, né dans une famille dont le berceau est la région de Foix en Ariège. 

Il passera sa jeunesse en région parisienne.

Connu aussi sous les surnoms de «  Jean Pâqui », « le chevalier d'Orgeix » et « l'Africain blanc », il fut tour à tour acteur au cinéma et au théâtre, cavalier international médaillé de bronze aux jeux olympiques de Londres en saut d'obstacles en 1948, pilote de stock-car, champion du monde de voltige aérienne, guide de chasse en brousse et homme politique.

En 1990, dernier défi, il relie Marseille à Calcutta en canot pneumatique.

Il meurt dans un accident de voiture le 4 juillet 2006 à Toucy, dans l'Yonne.

  

Le château d’Orgeix, berceau de la famille

Le berceau de la famille est le château d'Orgeix qui appartient  toujours aux héritiers.

La famille d'Orgeix est ce que l'on nommait « maitre de forges ».

Les parties les plus anciennes dateraient du XVIIe siècle, mais le château n'a pas été construit en une seule fois. 

Il possède une quarantaine de pièces et se trouve à proximité de l'ancienne forge des Thonel. 

Ceux-ci sont devenus seigneurs d'Orgeix après que le village fut passé entre de nombreuses mains.

Le roi Louis XVIII nomme marquis d’Orgeix, Jean François Joseph de Thonel, le 30 août 1817, titre conservé par ses descendants.

Le 5 juin 1938, lorsque le village d'Orgeix est bombardé - sans morts à déplorer - par des avions trimoteurs venant d'une Espagne en pleine guerre civile, le marquis Emmanuel de Thonel d'Orgeix a vu le toit de son château endommagé par une bombe. 

Ce même homme, croix de guerre lors de la guerre 14-18, fut assassiné par les allemands en 1944, pour avoir abrité des résistants.

En 1941, un barrage EDF est construit en aval du château, créant ainsi le lac artificiel de Campauleil au pied du bâtiment, lui donnant ainsi un aspect romantique.

 


Pour aller plus loin...

Les mains et autres non-dits de l'équitation

" La main suffit à tout, même au mouvement en avant. " Cette affirmation, qui semble paradoxale, fait l'unanimité chez les grands écuyers. Main impulsive, main savante, main indiscrète... et même " main qui sait et main qui ne sait pas " : Jean d'Orgeix utilise tout son talent d'écriture et ses immenses connaissances équestres pour analyser les actions des mains des cavaliers, et partant, la tenue des rênes. Et sa théorie, très argumentée, va à l'encontre de tout ce que l'on apprend dans les centres équestres... Le chevalier d'Orgeix s'interroge sur les raisons pour lesquelles les " non-dits " perdurent dans l'enseignement de l'équitation et donne les clés pour utiliser ses mains comme une aide majeure.
L'AFRIQUE DE MES FAUVES.

Dresser, c'est simple

Jean d'Orgeix considérait cet ouvrage, qu'il n'a eu le temps que de laisser sous forme de manuscrit, comme LE livre de sa vie (équestre). Pour rester aussi fidèle que possible à sa pensée, nous l'éditons tel qu'il est resté sur son bureau, (presque) sans aucune correction. Dans ce dernier livre, vous découvrirez sa philosophie équestre. De façon tout à fait surprenante, vous apprendrez combien il était primordial pour lui que le cavalier s'adresse plus au " mental " de son cheval qu'à son physique. Autrement dit, il n'est pas question pour Jean d'Orgeix de " dresser " un cheval mais de " l'éduquer ". Après avoir publié de nombreux ouvrages techniques, ce livre posthume, étrange testament équestre, prouve, s'il en était encore besoin, que Jean d'Orgeix restera un véritable " Homme de cheval ", membre du panthéon des grands maîtres de l'art équestre.
J'étais un Africain blanc

Le récit de « quinze années de vie sur le terrain, en totale communion avec la nature » du chevalier d’Orgeix en Centrafrique de 1959 à 1972. De la chasse bien sûr, mais aussi un regard perçant sur la décolonisation, sur le pillage de la faune, etc. Un grand texte, édité pour la première fois avec des photos en couleurs.
Histoires africaines : A la rencontre des animaux de brousse

Récits inédits de Jean d'Orgeix sur les animaux d'Afrique. Fasciné par la faune sauvage, il a cherché à l'observer, à l'approcher, à l'apprivoiser (comme Zouma sa panthère ou Paméla sa guenon), à l'imiter et même à la chasser. Pour la première fois depuis trente ans, d'Orgeix se repenche sur son passé de broussard et d'Africain blanc. Photos en couleur.

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