Le géant américain du cinéma et de la télévision, Raleigh, déjà implanté à Hollywood, en Hongrie et en Chine avait déposé une offre de reprise de l'ancienne base militaire de Francazal, près de Toulouse, où il comptait créer le plus vaste site français de production cinématographique.
C'est un entrepreneur de Cugnaux, passionné de cinéma, Bruno Granja, qui a sollicité Raleigh pour la reprise d'une partie de la base aérienne de Francazal à Cugnaux, situé au sud-ouest de Toulouse.
Les studios Raleigh, qui revendiquent le rang de premier exploitant de studios de cinéma
indépendants aux Etats-Unis, convoitaient 25 des 300 hectares mis à la vente de l'ancienne base
désaffectée depuis 2010.
Le reste devrait être dédié à l'aviation d'affaires et à la maintenance aéronautique.
Les studios devaient proposer des plateaux de tournage de très grande superficie, d'environ 3.500 m2, ainsi qu'un backlot, espace de tournage à ciel ouvert aménageable pour construire des décors d'époque ou de lieux.
Les studios Raleigh de Toulouse voulaient qu'une partie du site soit accessible au grand public, qui aurait pu ainsi côtoyer les équipes de tournage de films, séries télé ou téléfilms dans des espaces mixtes, dévolus aux loisirs avec des restaurants, cinémas et commerces.
Cette implantation des studios Raleigh aurait du se traduire par la création de milliers d'emplois,
notamment de techniciens, costumiers, décorateurs.
En fin d'année 2012, ce projet a été refusé par la Préfecture de Midi-Pyrénées.
Début 2013, André Trigano, maire de Pamiers, dans le département de l'Ariège, à une soixantaine de kilomètres de Toulouse, propose la candidature de sa commune pour accueillir ce projet.
Les négociations, si elles aboutissent se concrétiseraitent par un début des travaux à la fin de l'année 2013.
Aux dernières nouvelles, le projet est tombé à l'eau...