Georges Arnaud, le salaire de la peur...

Le célèbre auteur du « Salaire de la peur » voir aussi "coup de bambou et salaire de la peur", fût accusé d'un triple meurtre et l'affaire n'a jamais été élucidé.
Bien avant de publier «  Le salaire de la peur » et bien avant le film éponyme, Georges Arnaud de son vrai nom, Henri Girard, sera mêlé à l’une des affaires criminelles et judiciaires les plus célèbres et mystérieuses du XXe siècle.
Il a vingt-quatre ans lorsqu’au cours de la nuit du 24 au 25 octobre 1941, son père, sa tante et leur bonne furent tués à coup de serpe dans leur propriété, le château d’Escoire en Périgord.
On pense que Georges Arnaud avait demandé à son père, qui travaillait à Vichy, de revenir au château familial pour évoquer son avenir.
Après les crimes, pas d’effraction visible. Pas de témoin du drame. Pas de mobile apparent.  Henri Girard/Arnaud était présent cette nuit-là, à Escoire. Le matin venu, il avait donné l’alerte… Tout l’accuse alors. Les présomptions sont accablantes. Mais Henri Girard ne passe pas aux aveux.
Le fils, jugé « instable et fantasque », a la rumeur publique contre lui. En dehors des aveux du présumé coupable, toutes les charges susceptibles d’emporter la conviction des jurés sont réunies à l’ouverture du procès le 27 mai 1943, après dix-neuf mois d’incarcération. Des charges, mais aucune preuve. Malgré cela, l’acte d’accusation le promet à l’échafaud.
Le procès qui s’en suivit fut marqué par les interventions magistrales de l’éminent avocat d’Henri Girard, Maître Maurice Garçon, ancien ami de son défunt père…
Le 3 juin 1943, Henri Girard descend… les marches du palais de justice : son avocat a arraché l’acquittement. Après dix minutes seulement de délibéré, fait rarissime dans les annales judiciaires lors de pareilles affaires, les jurés l’ont déclaré innocent et l’accusé est acclamé par la foule.
L'affaire d’Escoire n'a jamais été éclaircie. L’énigme reste entière.
En 1950, l’écrivain Georges Arnaud  publie le plus célèbre de ses romans « Le salaire de la peur », vendu à deux millions d’exemplaires et porté à l’écran en 1953 par Henri-Georges Clouzot dans un film qui deviendra culte. 

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