Léo Ferré, né à Monaco, n'est pas un enfant du Lot, mais il y a séjourné pendant 5 ans, de 1963 à 1968.
La famille vivait à Saint-Clair, au château de Pech-Rigal, tout à côté de Gourdon
Le château, datant du 13e et 14e siècle, avait appartenu au co-seigneurs de Gourdon, aux d'Albareilh, aux Séguy, bourgeois de Gourdon.
Devant la presse, Léo Ferré s'était toujours défendu d'être châtelain.
Depuis 2018 le château où l'on accueille des mariages ou des touristes est à vendre.
Léo Ferré avait découvert et aimé, le Lot en allant chanter au casino de Saint-Céré. Il avait occupé une aile du château en ruine.
En partie réhabilité, il avait fondé une société d'édition et une imprimerie, où il avait édité, avec Madeleine, « Les Mémoires d'un magnétophone ».
Son château était devenu une « Arche de Noé », avec nombre d'animaux, moutons, chats, chiens, le veau Artur, le cochon Baba et le célèbre chimpanzé Pépé.
La mort « criminelle » de Pépé, le 7 avril 1968, fut un drame dans sa vie.
Léo Ferré en a quitté Gourdon, mais Gourdon ne l'a pas oublié.
Chaque année, un festival lui rend hommage comme l’explique son directeur artistique, Christian Martinon s'en explique : « Léo Ferré fait partie de l'histoire de Gourdon.
Toute cette période est une étape artistiquement importante dans la vie de l'artiste avec des créations inspirées par la Bouriane. C'est à cette période qu'il a travaillé sur les textes de Baudelaire.
Ce personnage poétique et emblématique ne pouvait que toucher les membres de l'association des Amis de la Butte, organisateurs du festival.