Un château, des murailles, des douves, une Histoire certes, mais aussi un plafond.
Car c’est là, au sein même de cette demeure qui accueillit Louis XIII lors du siège de Montauban, que les peintures commandées vers 1641 par l’ancienne propriétaire des lieux laissent rêveurs.
D’un côté, c’est une femme qui se trouve agenouillée tout près de Vénus et de l’Amour.
De l’autre, des jeunes filles allongées semblent convier au repos deux guerriers dans la force de l’âge.
Plus loin, proche de Bacchus, une autre pécheresse tout aussi peu vêtue se montre des plus langoureuses.
Il paraît que l’amour se suggère d’autant mieux qu’il ne se dévoile.
Sans doute était-ce là le message que la marquise de l’époque, peut-être folle de son corps, a voulu faire passer à ses hôtes.
Piquecos donc !
Peu de miroirs…mais des plafonds.
Récit : Patrick Caujolles
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