Bourvil, le Pyrénéen...

Dans le livre « Bourvil, le jeu de la vérité » de Serge Le Vaillant aux  Editions Jacob-Duvernet, l'auteur  nous rappelle la période pyrénéenne d'André Raimbourg, celui qui allait devenir Bourvil.

Soldat, le jeune Normand qui a rejoint l’exode se retrouve avec les restes de son régiment en garnison à Pau. 

Et c’est là, à une trentaine de kilomètres de la cité d’Henri IV, qu’il fait la connaissance d’Etienne Lorin.

Imprimeur de profession, Etienne Lorin est accordéoniste encore amateur, qui anime un thé dansant  à Arzacq-Arraziguet. 

Les militaires en déroute aiment à fréquenter l’endroit pour tromper leur ennui et le vague à l’âme dû à l'éloignement du pays.

Entre deux airs d'accordéon le futur Bourvil imite Fernandel jusqu’à prendre pour nom d’artiste Andrel.

Mais il se risque aussi, avec succès à interpréter des sketches et raconte des histoires dont le héros est souvent l’idiot du village.

  

Un peu d’Histoire…

En Normandie où il est né, bien avant la période militaire ses parents lui achètent un accordéon, et il fait de la musique à Fontaine-le-Dun, dans la fanfare municipale. 

Un soir de bal, il rencontre Jeanne Lefrique, fille d'un contremaître à la sucrerie du village, dont il s'éprend et qui deviendra plus tard son épouse. 

Très bon élève, Bourvil commence des études d'instituteur, mais ne supporte pas l’internat, dont il s’évade. 

Bourvil devient boulanger, puis part à Rouen et doit faire son service militaire, il rejoint 24e régiment d’infanterie, à Paris.  On le retrouvera ensuite, donc à Pau militaire en déshérence.

Lorsqu'ils sont démobilisés, en 1940, Etienne Lorin propose à Bourvil d'aller tenter sa chance à Paris, dans la musique. 

Il accepte et  demande à Jeanne Lefrique, restée en Normandie, de l'attendre et de lui faire confiance. 

Les quatre premières années, les deux hommes courent le cachet, animant quelques soirées à l’accordéon.

C’est vraiment fin 1945 - début 1946 que Bourvil va être repéré par Jean-Jacques Vital, qui présente une émission qui s’appelle le « Pêle-Mêle », qui passe sur Radio Luxembourg et Radio Monte Carlo, et c’est là vraiment qu’il va devenir la grosse vedette que l’on connaît. 

La chanson « Les Crayons » date de cette époque 

En 1946, le futur directeur de l’Olympia, Bruno Coquatrix, l’engage pour une tournée de trois mois, avec l'orchestre de Ray Ventura. 

Puis il partage le haut de l’affiche d’un music-hall parisien. 

Bourvil est devenu une vedette, la suite est connue…

 


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