La toute petite, petite, petite rue Bédelières est une vraie rue toulousaine.
D'un côté, elle part de la rue Saint-Rome et de l'autre, elle s'ouvre sur la place du May.
Le soleil, quelques heures par jour, arrive seulement au milieu de la venelle.
Du lierre tombe en cascade des toitures, les fenêtres sont closes par des grilles aux énormes barreaux de fer.
Les portes sont des porches du 12e siècle, à hauteur de Toulousain, fermées par d'épais ventaux.
L'historien Jules Chalande, qui a sa rue à quelques mètres, affirmait que c'est là, dans cette ruelle que se tenait le grand marché journalier des chevrotiers, bouchers et autres tripiers…
Le boudin, à Toulouse, se nommait «budel» et était préparé à partir des boyaux autrement dits «botellus ou budellus».
Là, résiderait l'origine du nom de la rue Bédelières…