Saint-Tropez, son gendarme, ses yachts, Sénéquier, le Château qui se loue 100 000 euros par semaine l'été, ses fêtes, ses trois palaces : Le Byblos, La Messardière et La Réserve et... Brigitte Bardot !
C'est, en partie, à BB que nous devons ce gâteau que l'on nomme La Tropézienne
En 1945, Alexandre Micka, un jeune Polonais, arrive en même temps que les Américains.
Il installe sa boulangerie près de la mairie de Saint-Tropez.
A côté des pissaladières et croissants, il propose, dès les années 1950, un gâteau brioché saupoudré de gros grains de sucre, coupé à l'horizontale en deux parties égales pour accueillir en son coeur un nappage de crème vanillée légère parfumée à la fleur d'oranger.
Cette recette lui vient de sa grand-mère polonaise.
En 1955, Roger Vadim s'installe dans le village pour tourner Et Dieu créa la femme, Alexandre Micka est chargé de s'occuper des repas de l'équipe du film.
Brigitte Bardot tombe alors sous le charme de ce gâteau et suggère de lui donner un nom.
Ce sera la « tarte tropézienne », une appellation désormais déposée.
L'histoire continue lorsque le « milliardaire communiste rouge » Jean-Baptiste Doumeng, habitué de Saint-Tropez, découvre La Tropézienne.
Il travaille beaucoup dans l'agro-alimentaire et s'associe au pâtissier.
La Tropézienne gagne toute l'Europe.
En 1985, nouvelle association avec un autre entrepreneur : Albert Dufrene.
Un grand atelier est installé à Cogolin et le succès continue.
Les vieux murs de la fameuse gendarmerie de Saint-Tropez (Var), rendus célèbres grâce au film de Jean Girault « Le gendarme de Saint-Tropez » (1964), vont revivre en 2015. Un « musée de la gendarmerie et du cinéma tropézien » y sera installé.