Tour à tour peintre, poète, sculpteur, animateur « transsocial », tantôt agriculteur, tantôt « anarchitecte », peut-être les deux en même temps, Pierre Shasmoukine, dès 1970 auto-construit, seul et sans aide, au milieu des bois un espace de création, un village imaginé de toutes pièces près de Sarlat.
En 1978, il fonde la première ONG sur ce qu’on n’appelait pas encore le développement durable.
Inutile de chercher Gorodka sur une carte, il n’existe pas, géographiquement parlant.
Pourtant, le domaine de 2 hectares sur lequel il est installé est bien réel : huit galeries d’art, des parcours lumineux, plus de 500 œuvres à contempler, des ateliers, des artistes en résidence et des hébergements atypiques y ont pris place.
Pierre Shasmoukine a tout fait lui-même.
L’affaire lui aura pris une quarantaine d’années.
En 1984, il ouvre au public la première galerie en espace rural, prélude à toute une série d’événements, folies plastiques, sculptures géantes luminescentes.
Une fois sur place, on peut y passer la nuit et plus si affinités.
Noyé dans la verdure, un chalet assorti d’une chambre d’appoint dans un petit chalet attenant peut accueillir au total 5 personnes dans 90 m2 avec une grande cuisine et tout le confort.
Pour s’imprégner de l’univers surréaliste d’un artiste hors normes.