Le mur des abeilles

Si un jour vous passez près de Salon de Provence, du côté de l’autoroute d’Aix-en-Provence, vous remarquerez certainement un mur en pierres sèches ressemblant à un rucher. C’est le mur des abeilles de Cornillon-Confoux.

Aujourd'hui, les ruches sont généralement faites en bois et posées sur des palettes. 

Ainsi, les apiculteurs peuvent les manipuler facilement et les protéger des herbes qui poussent et qui risquent de gêner les abeilles dans leur vol à chaque fois qu’elles rentrent ou qu’elles sortent des ruches.

Les premiers murs à abeilles sont l’œuvre de la nature elle-même. 

Les abeilles construisaient leurs rayons de cire dans les cavités des rochers. 

Ensuite, les hommes les ont imitées et ont commencé à construire ces ruchers en dur. 

En France, on trouve un peu partout ces enclos à ruches, surtout dans les monastères et les châteaux, et à moindre fréquence dans les maisons de campagne.

En Provence, les premiers murs d’abeilles remonteraient au XVIIIe siècle.

Et ils se sont multipliés dans la région, fort probablement au XIXe pour faire face à la pénurie de sucre provoquée par le blocus anglais pendant les guerres napoléoniennes.

Les ruches étaient construites en paille, en bois et parfois même en liège.

  

Le mur de Cornillon-Confoux

Le mur des abeilles de Cornillon-Confoux est situé dans les Bouches-du-Rhône, au milieu de la pinède.

Il est long de 60 mètres et intégré à une « restanque », c’est-à-dire un mur de retenue fait de pierres sèches. 

Son état général est plutôt bon dans l’ensemble.

Il est classé deuxième en France, après celui de Tessy-sur-Vire dans le département de  la Manche.

Le mur des abeilles de Cornillon-Confoux est composé de 12 niches en  pierres sèches, à 15 cm du sol pour une meilleure isolation du froid et de l’humidité.

Il compte 53 alvéoles, alors qu’il y en avait plus de 200 à l’origine. Chacune est recouverte d’une pierre de taille faisant office de linteau. 

Le fond de l’alvéole est doublé avec une grande pierre plate à la verticale. 

Au-dessus, on compte entre 1 à 2 rangées faites de pierres plates taillées, pour consolider la structure et protéger la ruche des intempéries.

Les alvéoles sont séparées par une seule pierre taillée ou des pierres bâties épaisses et verticales. 

À leur base, elles sont un peu inclinées vers l’avant, ce qui permet de faire écouler l’eau facilement et rapidement

 

 

 

https://www.apiculture.net/blog/le-mur-des-abeilles-de-cornillon-confoux-n281

 

 

 

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