Montpellier et son Arc de Triomphe

Il n'a pas les dimensions de homologue parisien et il s'inspire fortement de la Porte Saint-Martin de Paris

L'Arc de Triomphe de Montpellier est un monument érigé en 1691 par Augustin-Charles d'Aviler, architecte de la province du Languedoc, sur des dessins réalisés par François II d'Orbay.

Cette porte d'apparat symbolise la puissance de la royauté pour accéder à la statue équestre dédiée à la gloire du roi Louis XIV. 

Dans la continuité et comme la Promenade du Peyrou, l'Arc de Triomphe est classé monument historique en 1954.

La construction de l'Arc de triomphe de Montpellier aura coûté à la ville 11 850 livres de l'époque soit 217 000 €.

Construit sur un des points les plus hauts de la ville, à une altitude de 52 mètres, il donnait accès au Puy d'Arquinel, au Peyrou. 

Avant sa construction, un pont-levis permettait de franchir un fossé qui délimitait les remparts de la ville.

Aujourd'hui un pont de pierre de 28 mètres de large remplace cet ouvrage. 

Bien que plus petit que celui de la porte Saint-Martin de Paris, l’Arc de Triomphe mesure tout de même 15 mètres de haut et 18 mètres de large. 

Son portique a une ouverture de 4,70 mètres et une hauteur de 7 mètres. Il a fallu pour sa construction l'extraction de plus de 120 m3 de pierres, pour la plupart venant des garrigues, notamment les carrières des environs de Montpellier et de Pignan, Saint-Jean-de-Védas, Pondres ou encore Saint-Geniès-des-Mourgues.

Cet Arc de Triomphe porte l'inscription « Ludovico magno LXXII annos regnante dissociatis repressis conciliatis gentibus quatuor decennali bello conjuratis pax terra marique parta 1715 », ce qui se traduit par  « Louis le Grand, dont le règne dura soixante-douze ans, a apporté la paix sur terre et sur mer après avoir séparé, contenu et s'être attaché à des peuples alliés dans une guerre de quarante années ».

À noter la présence de quatre médaillons allégoriques à la gloire du « Grand » Roi dont celui représentant la révocation de l'Édit de Nantes qui avait assuré une certaine liberté religieuse aux protestants entre 1598 et 1685, puis a été supprimé.

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