Notre Dame de Grâce à Rochefort du Gard... sa légende et ses 70 miracles...

Avec sa nef voûtée d’arêtes, son autel baroque, le cœur de la Chapelle, le musée des ex votos, le grand couloir des religieux, la salle des confessions à l’acoustique étonnante, le grand calvaire du XIXe siècle. Notre Dame de Grâce est un lieu pittoresque à voir

Sanctuaire mystérieux, doté d’une vue imprenable sur la plaine et le Mont Ventoux, le sanctuaire de Notre Dame de Grâce a connu une histoire bien particulière qui confine à la légende…

  

La légende

Charlemagne aurait érigé la chapelle de Rochefort appelée Notre-Dame de la Sainte Vierge et de la Sainte Victoire, pour perpétuer le souvenir du triomphe de ses armées sur les Sarrasins.

Mais il l’aurait fait également en souvenir de Charles Martel, son grand père, qui aurait battu les Maures et aussi pour honorer l’action de Pépin le Bref, son père, vainqueur des arabes musulmans sur le plateau de Signargues, près de Rochefort-du-Gard.

Une Histoire de famille en quelque sorte…

 

Le sanctuaire

En 798, construite sur un petit coteau proche de Rochefort du Gard, la chapelle est un simple bâtiment de petites dimensions (12m x 6m), de construction romane ou carolingienne. Au moyen-âge coexistent les termes Notre Dame et Sainte Victoire. La venue des papes au XIVe siècle lui donne une notoriété nouvelle. Du XVe au XVIe siècle, elle tombe dans l’abandon, transformée en bergerie.

On évoque à cette époque une vierge noire à l’enfant, brûlée par un ermite.

Au XVIIe siècle, remise en état avec un agrandissement de la chapelle elle devient alors l’Eglise Notre Dame de Grâce (1696). Elle comprend 3 nefs et des fresques supérieures représentent un ciel étoilé. Un monastère y est accolé. Après la Révolution, la démolition est envisagée, le sanctuaire est confié aux Pères Marisques qui ne trouvent que des ruines qu’ils vont réparer pour

construire une hôtellerie et un calvaire monumental de 3 croix avec son chemin de croix composé d’une quinzaine de petits édifices à coupole de style oriental.

Aujourd’hui, on peut encore voir l’église, le calvaire spectaculaire et son chemin de croix, le monastère et une esplanade.

 

Les 70 miracles

Notre Dame de Grâce est entrée dans l’Histoire pour ses 70 miracles.

Au XIIe siècle, un berger trouve une statue de la Vierge dans une cavité quand la foudre fait éclater les rochers de la montagne. Le sanctuaire devient rapidement un lieu de pèlerinage jusqu’au XIVe siècle, période des grandes pestes. Il faut attendre le XVIIe siècle pour qu’il redevienne célèbre suite à une série de miracles qui s’y produisent - feu déclaré à Rochefort qui s’arrête brutalement aux pieds du sanctuaire, aveugles qui recouvrent la vue, enfants morts ressuscités, guérison de convulsions, fièvre, paralysie,... au total, plus de 70 miracles.

Les pèlerinages attirent jusqu’à 40 000 personnes en 3 jours. Au XIXe siècle, suites aux rénovations, un regain d’intérêt apparaît avec le retour des grands pèlerinages qui perdureront jusqu’à la seconde guerre mondiale. Aujourd’hui, Notre Dame de Grâce est un lieu de de prière de réflexions, de formations, d’accueil et de charité. Le diocèse anime et gère le sanctuaire.

 

https://www.ville-rochefortdugard.fr/contacts/office-de-tourisme/

 

 


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