Julien Viaud, futur Pierre Loti est né à Rochefort en Charente-Maritime le 14 janvier 1850. Il fut officier de marine, grand voyageur et surtout romancier.
Après la mort en mer de Gustave son frère en 1865, Julien passe le concours de l’École navale en 1867 et commence à sillonner les mers.
Dès son premier voyage en 1871 et jusqu’en 1918, Pierre Loti rédige un journal intime dont il tirera la matière de la plupart de ses œuvres.
Son œuvre, souvent autobiographique, conduit en Turquie, « Aziyadé », au Sénégal, « Le roman d'un spahi » ou au Japon, « Madame Chrysanthème » dont le succès fut immense et qui inspira à Puccini, « Madame Butterfly ».
Il a aussi voyagé de l'Égypte à Tahiti en passant par l'Inde…
Tahiti lui inspire « Le mariage de Loti », la reine Pomaré lui donnant le surnom de Loti, nom d'une fleur tropicale rose, nom qu'il donnera par la suite à un de ses personnages avant d'en faire son propre pseudonyme d'écrivain
Avec « Pêcheurs d'Islande », il décrit la vie des pêcheurs bretons, « Ramuntcho » se situe au Pays Basque où il terminera sa vie.
Devenu riche et célèbre, à 42 ans, il est élu à l'Académie française contre Émile Zola.
Parallèlement, Pierre Loti poursuit sa carrière de marin, profitant de chaque permission pour modifier la maison familiale de Rochefort, faisant de chaque pièce un souvenir de voyage : chambres chinoise, turque, arabe, pagode japonaise, salle gothique, salle des momies,....
La maison est devenue un musée où sont conservés la plupart des objets que Loti évoque dans « Le Roman d’un enfant ».
Loti s’est marié en 1886 avec Blanche Franc de Ferrière, qui lui donne un fils, Samuel, en 1889. Il aura également trois autres enfants illégitimes, Raymond, Edmond et Léo, avec une jeune Basque espagnole, Crucita, rencontrée en 1893
Mort à Hendaye, après ses funérailles nationales le 10 juin 1923, Loti est enterré selon ses indications dans le jardin des « Aïeule »s, ses tantes, dans l'île d'Oléron, où il jouait petit. En 1925, son fils Samuel publie son journal intime.
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