Entre 1900 et 1920, le Port de Salau, à la frontière de l'Espagne et de la France, était un point de passage pour l'industrie du bois.
Un système de pylônes reliés par des câbles permettait de transporter les billes depuis la forêt de Bonabé en Espagne jusqu'à Salau, puis à Saint-Girons où il était râpé et transformé en pâte à papier.
Confronté à des difficultés techniques, par l'épuisement progressif de la ressource en bois, et enfin par la grande guerre, le système fut arrêté.
« La cantine » servait de réfectoire et de dortoir aux ouvriers.
L'endroit a servi également de point de passage entre l'Espagne et la France aux réfugiés espagnols lors du grand exil.
Le lieu était, aussi, fort utile au pastoralisme.
On la nomme, parfois « cathédrale », mais en fait c'était « l'hôtel » des travailleurs du bois.
A l'abandon depuis longtemps l'association ASPIC regroupe des bénévoles qui lancent la rénovation.
Pour donner : Par chèque, à l'ordre de la Fondation du Patrimoine — port de Salau
ASPIC — 09140 Salau ou par internet sur www. fondation-patrimoine.org.