Tout le monde a suivi, un jour, une voiture qui portait l'autocollant représentant un âne. En voici l'histoire.
À l'origine l'âne catalan est une sous-espèce de Equus asinus somaliensis, l'ancêtre de tous les ânes du Proche-Orient et plus tard d'Europe. Il est étroitement lié aux ânes marocains et aux zamorano-leonés.
La race semble être très ancienne : Pline l'Ancien constatait leurs présences dans la plaine de Vic, alors appelés « ausetans ». Elle est toutefois en danger d'extinction, son utilité en agriculture diminuant. Il y avait autrefois jusqu'à 50 000 ânes catalans, mais il n'en reste aujourd'hui qu'environ 500, dont 100 en dehors de la Catalogne.
Elle est l'ancêtre des ânes nord-américains, étant souvent mélangée à d'autres races pour en améliorer les caractéristiques physiques.
L'armée américaine en a encore importé 300 exemplaires qui ont formé la race connue comme Kentucky-catalan donkey.
Les catalanistes revendiquent le « ruc català » en tant que symbole catalan, en opposition au taureau, symbole de l'Espagne. Certains le considèrent comme le vrai symbole de la Catalogne, d'autres trouvent que c'est une manière de ridiculiser le symbole espagnol.
C’est Eloi Allegre, graphiste qui a réalisé en l’an 2000 la première représentation de l’âne catalan.
Puis en 2004, une seconde version légèrement différente a été proposée par Jaume Sala et Alex Ferreiro.