C'est dans la commune de Coursan, à quelques kilomètres de Narbonne que repose Georges de Caunes depuis 2004.
Georges de Caunes a été incinéré à La Rochelle où il est décédé le 28 juin 2004, et ses cendres ont été inhumées au cimetière de Coursan dans le tombeau de sa famille maternelle.
Sa seconde épouse, la journaliste et speakerine Jacqueline Joubert, avec laquelle il eut son fils Antoine, n'est pas à Coursan, Georges de Caunes ayant convolé une troisième fois et étant donc séparé d’elle lors de son décès.
Georges de Caunes a aussi son avenue dans cette petite ville de l'Aude.
Né en 1919 à Toulouse, il était sentimentalement attaché au département de l'Aude d'où était originaire sa famille.
Fils d’avocat, Georges de Caunes, licencié en droit, entre en 1944 à la Radiodiffusion française.
Correspondant de La Voix de l’Amérique, il fut journaliste à la télévision en 1949, puis reporter à Paris-Match en 1956.
Après avoir été grand reporter à Europe 1 (1959-60), à Radio-Canada (1961), puis à France-Inter (1963-63), il présenta durant trois ans le journal télévisé, unique à l’époque, et devint un journaliste très populaire.
Il fut ensuite animateur à Radio-Luxembourg (1967), puis revint en 1969 à la télévision.
Il dirigea également le service des sports de TF1.
Dans les années 70, il animera « Le cœur et la raison » sur RMC
En 1983, il choisit de vivre à La Rochelle avec sa femme Anne Marie et ses derniers enfants, Marie et Pierre.
Des aventures étonnantes
Tout au long de sa carrière, Georges de Caunes se livra à quelques aventures et expériences qui marqueront le grand public.
De 1948 à 1951, il participe aux Expéditions Polaires Françaises au Groenland avec Paul-Émile Victor.
En 1949, il débute à la télévision avec Pierre Sabbagh et Jacques Sallebert et crée avec eux le premier journal télévisé.
En 1958, il présente le premier reportage télévisé en direct d’une grotte à Bédeilhac, en Ariège, en présence de Norbert Casteret et sa fille Raymonde ainsi que José Bidegain, Joseph Delteil et Georges Lépineux.
De 1962 à 1963, il s’installe avec son chien Eder dans une île déserte des Marquises, Eiao, et témoigne, chaque jour, sur l’antenne de la radio française, de son expérience.
En juin 1988 et en juillet 1990, Georges de Caunes s’installe quinze jours dans une cage du zoo de la Palmyre, sous l’étiquette « Homo sapiens », pour y observer les humains avec les yeux des animaux.