L'énergie naturelle des eaux vives de la Sorgue fut en son temps le moteur de l’implantation de nombreuses activités industrielles. L’Isle sur la Sorgue compta ainsi jusqu’à soixante-six roues installées sur ses canaux.
Dès le XIIe siècle, en effet, des moulins permettaient de moudre les grains de blé. Au siècle suivant, l’industrie drapière, avec les draps appelés « blanquets », fabriqués à L’Isle sur la Sorgue et qui recouvraient les lits, puis à la fin de l’époque pontificale les moulins à papier, puis la soie et la garance au Thor (la roue de la Garancine située à côté de la passerelle en témoigne) attestaient de la vitalité de ces roues à aubes.
Aujourd’hui il reste 17 roues à aubes disséminées sur les multiples bras de la Sorgue.
Elles ont aujourd'hui une simple fonction décorative, offrant un spectacle étonnant.
Chaque village à sa spécialité : à l’Isle sur la Sorgue la filature de soie et les teintureries, à Le Thor spécialisé dans la Garance et les moulins à farine, à Fontaine de Vaucluse spécialisé dans la papeterie.
A voir…