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Le 14 septembre 1641, le traité de Péronne est signé entre le roi de France Louis XIII et Honoré II de Monaco.
Ce traité met fin au protectorat espagnol et replace la Principauté de Monaco dans la mouvance française.
Le 14 février 1793, la Convention nationale décréte que la Principauté devient française et fait partie du département des Alpes-Maritimes.
Sous le Consulat, la loi érige Monaco en chef-lieu du deuxième arrondissement du département des Alpes-Maritimes, comprenant les cantons de Monaco, Menton, Perinaldo, Briga et Sospello.
La ville est ensuite placée sous protectorat du Royaume de Sardaigne jusqu’en 1860.
Enfin, en 1861, un traité franco-monégasque assure la souveraineté de Monaco.
En 1847, la principauté de Monaco occupait une superficie totale de 24 km2 et comprenait trois communes : Monaco (1 250 habitants), Roquebrune (850 habitants) et Menton (4 900 habitants).
La partie la plus vaste et la plus riche de la principauté était la plaine mentonnaise, avec ses cultures d'agrumes et d'oliviers, le commerce extérieur reposant essentiellement sur les exportations d’huile et de citrons.
Suite à une taxe sur les agrumes que le prince voulait imposer et aux révolutions de 1848, Menton et Roquebrune proclamèrent la déchéance des Grimaldi et se proclamèrent villes libres  sous la protection du royaume de Sardaigne.
Marqué par ces révoltes contre l'impôt et afin de pallier le manque de ressources financières aggravé par la perte de Menton et Roquebrune, le prince Charles III  eut l'idée, sur les conseils de sa mère, d'autoriser, en 1856, la création de maisons de jeux et de casino sur le territoire monégasque, afin de permettre à la principauté, en s’enrichissant, de se développer rapidement Mais le premier casino ferma rapidement, faute de clients.
En 1860, Menton et Roquebrune votèrent leur rattachement à la France, qui fut entériné par le traité franco-monégasque de 1861.
La principauté de Monaco eut ainsi sa surface réduite de plus de 90% et se vit privée de ses principaux revenus agricoles.
En 1863, Charles III fit rouvrir le casino et accorda le privilège de l’exploiter au brillant homme d'affaires François Blanc, lui offrant la présidence de la Société des Bains de Mer qu'il venait de créer.
Charles III interdit aux sujets monégasques de jouer dans ce casino, loi toujours en vigueur.
En 1866, le quartier des Spélugues (où se trouvait le casino) prit le nom de Monte-Carlo en hommage au prince souverain.
Enfin, en 1869, la principauté pouvant suffire à ses besoins, Charles III supprima les impôts personnels, fonciers et mobiliers, ce qui entraîna une intense activité de construction. 
Ce fut le véritable départ de l'expansion de la Principauté qui attire le gotha international dont la venue est favorisée par le développement de la ligne de chemins de fer, de l'hôtellerie haut de gamme. 
Le prince de Monaco disposait des pleins pouvoirs  jusqu’à l’octroi de la constitution de 1911, qui fait du pays une monarchie constitutionnelle.
En juillet 1918, un « Traité d'amitié protectrice », accordant une protection limitée de la principauté par la France est signé entre les deux pays.
Cela évite que si l'unique héritier direct,
Louis II de Monaco, meurt, le trône ne tombe dans les mains d'un duc allemand, Guillaume II de Wurtemberg-Urach. Louis II de Monaco  adopte  en 1919 sa fille naturelle Charlotte de Monaco pour la rendre héritière.
Ce sont des descendants de Charlotte de Monaco qui règnent à Monaco depuis 1949.

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