Jusqu’en décembre 2009, les habitants de Béziers ébahis qui passaient devant le rond-point Paul-Henri Cugnenc, entre les avenues Rhin et Danube pouvaient voir deux phallus stylisés en béton armé se dressant fièrement.
Ces deux phallus étaient les derniers vestiges du portail Art nouveau d’une maison de tolérance, très connue à Béziers datant depuis la Belle époque, disparue depuis longtemps, La Michardière.
La maison, désertée par les filles et vendue dans les années 40, fut ensuite transformée en supermarché avant de laisser la place à une station-service. Ne restèrent alors plus que les deux verges de pierre dressées vers le ciel.
Il se dit alors que personne ne les remarquait plus.
Pourtant visiblement, elles gênaient le maire de Béziers Raymond Couderc ordonna de les détruire afin de réaménager le site.
Ils ont été remplacés par une œuvre de Lionel Laussedat, des poteaux de rugby stylisés.
Une décision municipale prise dans un temps record…
Depuis certains essaient de « redonner » vie à ces phallus en demandant leur reconstruction. En vain pour le moment…