Présentation Monaco

Albert II, Charlène, Rainier III, Grace de Monaco, Le Grand Prix Automobile,
le Casino, l'Hôtel de Paris : on pourrait avoir l'impression que La Principauté n'est que fêtes et vacances, mais Monaco est un pays à part entière, bien présent sur la scène internationnale et le Prince qui se bat pour l'écologie.

La Principauté de Monaco,
un pays de rêve - le pays du rêve

La Principauté de Monaco n'est pas la Principauté d'opérette souvent décrite.
C'est un vrai pays avec son économie, son climat, ses beautés et sa fierté.
Monaco est gouverné par la dynastie des Grimaldi depuis le 8 janvier 1297, date à laquelle François Grimaldi  s’empare de la forteresse sous un déguisement de moine franciscain.
On trouve sur le blason de la principauté les traces de cette origine avec les deux moines tenant une épée.
L’autorité des Grimaldi fut définitivement reconnue en 1314, et s’est perpétuée jusqu’à aujourd’hui à la seule exception de la période de 1793-1814 pendant laquelle Monaco fut intégrée à la France, sous le nom de Fort-Hercule.
En 1346 les Grimaldi acquièrent la seigneurie de Menton et en 1355 celle de Roquebrune.
Ces seigneuries, avec celle de Monaco, constitueront le territoire de la Principauté de 1633 à 1861.

Retour vers le passé

Le 14 septembre 1641, le traité de Péronne est signé entre le roi de France Louis XIII et Honoré II de Monaco.
Ce traité met fin au protectorat espagnol et replace la Principauté de Monaco dans la mouvance française.
Le 14 février 1793, la Convention nationale décréte que la Principauté devient française et fait partie du département des Alpes-Maritimes.
Sous le Consulat, la loi érige Monaco en chef-lieu du deuxième arrondissement du département des Alpes-Maritimes, comprenant les cantons de Monaco, Menton, Perinaldo, Briga et Sospello.
La ville est ensuite placée sous protectorat du Royaume de Sardaigne jusqu’en 1860.
Enfin, en 1861, un traité franco-monégasque assure la souveraineté de Monaco.
En 1847, la principauté de Monaco occupait une superficie totale de 24 km2 et comprenait trois communes : Monaco (1 250 habitants), Roquebrune (850 habitants) et Menton (4 900 habitants).
La partie la plus vaste et la plus riche de la principauté était la plaine mentonnaise, avec ses cultures d'agrumes et d'oliviers, le commerce extérieur reposant essentiellement sur les exportations d’huile et de citrons.
Suite à une taxe sur les agrumes que le prince voulait imposer et aux révolutions de 1848, Menton et Roquebrune proclamèrent la déchéance des Grimaldi et se proclamèrent villes libres  sous la protection du royaume de Sardaigne.
Marqué par ces révoltes contre l'impôt et afin de pallier le manque de ressources financières aggravé par la perte de Menton et Roquebrune, le prince Charles III  eut l'idée, sur les conseils de sa mère, d'autoriser, en 1856, la création de maisons de jeux et de casino sur le territoire monégasque, afin de permettre à la principauté, en s’enrichissant, de se développer rapidement Mais le premier casino ferma rapidement, faute de clients.
En 1860, Menton et Roquebrune votèrent leur rattachement à la France, qui fut entériné par le traité franco-monégasque de 1861.
La principauté de Monaco eut ainsi sa surface réduite de plus de 90% et se vit privée de ses principaux revenus agricoles.
En 1863, Charles III fit rouvrir le casino et accorda le privilège de l’exploiter au brillant homme d'affaires François Blanc, lui offrant la présidence de la Société des Bains de Mer qu'il venait de créer.
Charles III interdit aux sujets monégasques de jouer dans ce casino, loi toujours en vigueur.
En 1866, le quartier des Spélugues (où se trouvait le casino) prit le nom de Monte-Carlo en hommage au prince souverain.
Enfin, en 1869, la principauté pouvant suffire à ses besoins, Charles III supprima les impôts personnels, fonciers et mobiliers, ce qui entraîna une intense activité de construction. 
Ce fut le véritable départ de l'expansion de la Principauté qui attire le gotha international dont la venue est favorisée par le développement de la ligne de chemins de fer, de l'hôtellerie haut de gamme. 
Le prince de Monaco disposait des pleins pouvoirs  jusqu’à l’octroi de la constitution de 1911, qui fait du pays une monarchie constitutionnelle.
En juillet 1918, un « Traité d'amitié protectrice », accordant une protection limitée de la principauté par la France est signé entre les deux pays.
Cela évite que si l'unique héritier direct,
Louis II de Monaco, meurt, le trône ne tombe dans les mains d'un duc allemand, Guillaume II de Wurtemberg-Urach. Louis II de Monaco  adopte  en 1919 sa fille naturelle Charlotte de Monaco pour la rendre héritière.
Ce sont des descendants de Charlotte de Monaco qui règnent à Monaco depuis 1949.

L'histoire moderne

Le prince Rainier III accède au trône après la mort de son grand-père le prince Louis II en 1949.
Il épousera l'actrice américaine Grace Kelly en 1956.
En 1962  le Général de Gaulle est au pouvoir et une crise politique et financière oppose Monaco à la France. 
L'objet en est le contrôle de l'Etat Français sur Radio Monte-Carlo et Télé Monte-Carlo.
L'union frontalière est rompue et les entrées à Monaco sont contrôlées par des douaniers, l'affranchissement du courrier est revu à la hausse alors que les privilèges pour les Français habitant Monaco sont réduits à néant. Finalement Monaco récupère l'ensemble de ses privilèges, ainsi qu'un renforcement de sa souveraineté.
Cette crise permet la rédaction et l'adoption d'une nouvelle constitution pour la principauté, abolissant la peine de mort, autorisant le vote des femmes et mettant en place une cour suprême garantissant les libertés fondamentales.
En 1982, la principauté est endeuillée par la mort soudaine de la princesse Grace de Monaco, épouse de Rainier III et mère de l’actuel prince de Monaco.
La Princesse est  victime d’un accident sur la route qui relie La Turbie à Cap d'Ail.
Sa fille Stéphanie de Monaco, qui était dans la voiture  survit à cet accident.
En 1993, Monaco devient officiellement membre des Nations Unies.
En 2004, la principauté de Monaco rejoint le Conseil de l'Europe.
À la mort du prince Rainier III, survenue le 6 avril 2005, c’est son fils Albert II  qui devient prince souverain. Les cérémonies marquant son avènement se sont déroulées le 12 juillet 2005, celles de son intronisation officielle le 19 novembre
Tout au long de l'année Monaco est en fête. Musique, ballets, expositions, anniversaires, Grand Prix de Monaco automobile et Rallye de Monte Carlo animent la Principauté.
Mais, entre les fêtes, la Principauté travaille et fait entendre sa voix au niveau international.
Le Prince Albert II poursuit, notamment, l'oeuvre de son père en matière d'écologie.

Un pays qui communique

L'historique Radio Monte Carlo a fait beaucoup pour la renommée de la Principauté.
RMC est aujourd'hui devenue une radio totalement française.
La principauté héberge, aujourd'hui, six chaînes de radio, trois en française, deux en italien et une en anglais.
Deux chaînes de télévision rendent compte de la vie du pays.
Plusieurs Webradios sont également présentes sur le sol Monégasque MC one, Radio de M. Gildo Pallanca Pastor, qui émet aussi en hertzien sur la Principauté 98.2, Radio Ethic de Mme Evelyne Tonelli et Radio Fréquence Évasion.
L’une des chaînes de télévision est une chaîne locale exclusivement diffusée sur le câble, seul moyen autorisé en principauté pour recevoir la télévision. Son nom est Monaco Info.
Les radios ou télévisions hertziennes s’adressent donc davantage aux publics français ou italien. L’un des projets récents d'Albert II  est de développer une radio typiquement monégasque « Radio Monaco », qui émettrait de Menton à Toulouse.
Radio Monaco émet depuis le 12 juillet 2007.

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