Lacoste, village perché à visiter absolument

Le village de Lacoste est aujourd’hui connu pour son château construit au XIe siècle, qui fût jusqu'au XVIIe siècle la propriété de la famille Simiane de la maison d'Agoult avant de devenir celle du célèbre Marquis de Sade.

Dans les années 1770, lorsqu'il n'était pas en prison ou en cavale, le Marquis de Sade séjournait dans son château à Lacoste où son mode de vie libertin "dominait" le village, tout comme le château.

Il est également connu car en 2001,  le célèbre couturier Pierre Cardin acquit le château, alors partiellement en ruines, et entreprît sa restauration pour y habiter.

Avec l'idée de créer un «Saint-Tropez local de la culture», il fonde un festival d’art lyrique dans les carrières voisines du château.Par la suite il a acheté une trentaine de bâtisses à Lacoste – commerces et habitations – pour les réhabiliter et les estampiller de la marque Cardin.

 

Le massacre de Lacoste

Autrefois, le Luberon n'était pas un lieu de villégiature, de marchés et de gastronomie mais le théâtre de guerres, massacres et pillages.

En 1545, Meynier d'Oppede, s'étant chargé de nettoyer la région de ses hérétiques dont beaucoup vivaient à Lacoste, se présente aux portes de la cité. Promettant aux villageois qu’ils seraient épargnés, il réussit à les convaincre de le laisser rentrer. Erreur fatale : ses hommes auraient massacré tous les habitants, ne laissant aucun survivant.

 

Des habitants célèbres

Après les surréalistes Breton, Ernst et Char, qui y ont séjourné, suivent une succession de sculpteurs, peintres et poètes. Dans les années 70, l'artiste américain Bernard Pfriem s’installe et crée une école, devenue la « Savannah Art College and Design », dans la moitié haute du village.

Récompensé par l’Unesco pour son travail en conservation du patrimoine, SCAD a rénové de nombreux bâtiments emblématiques dans le village.

Aujourd'hui les maisons que Bernard Pfriem a achetées et restaurées accueillent 80 élèves chaque trimestre – pour 400 habitants à l'année !

 

Lacoste, véritable musée en plein air

Lacoste est un petit bijou, véritable musée en plein air. Le Moyen-Age et la Renaissance se confondent dans les belles maisons anciennes, linteaux en plein cintre, rues pittoresques et passages voûtés.

On peut aussi admirer l'église paroissiale Saint-Trophime du XIIe siècle, le beffroi de 1550 avec campanile en fer forgé, l'ancien moulin à vent dans le village et la fontaine et les lavoirs.

Outre le château, Lacoste abrite des remparts du XIVe siècle, les portails de la Garde et de Chèvre qui datent des XIV-XVe siècles, les calvaires, le Temple du XIXe siècle, les places de L‘Eglise et de l’Ancien Temple, les rues Basse, Saint-Trophime, du Four, sans oublier le Café de France du XIXe siècle et sa terrasse suspendue.

 

Mairie de Lacoste

Rue du Four
84 480 Lacoste

Tél. : 04 90 75 82 04

 

http://www.lacoste-84.com/

 

http://luberon.fr/communes/lacoste/ 

 


Pour aller plus loin...

Villages du Luberon, tome 2

Vous souhaitez en savoir plus sur ce village


Le Marquis de Sade

Vous souhaitez lire du Marquis de Sade


Les châteaux de Sade

La sulfureuse figure du marquis de Sade est inextricablement liée à l'image de châteaux inquiétants et de terribles forteresses.

La Bastille d'abord, symbole de l'arbitraire de l'Ancien Régime, mais aussi le donjon de Vincennes, les forteresses de Pierre-Encize, de Miolans... Autant de lieux de réclusion dans lesquels Sade aura passé la moitié de son existence. Les autres châteaux qu'évoque pour nous le nom de Sade sont ceux qui peuplent ses romans, inspirés en grande partie par les auteurs du roman gothique anglais que Sade affectionnait.

Et en premier lieu le plus célèbre d'entre eux, le château de Silling des Cent Vingt Journées de Sodome. Espace infernal et clos où l'orgie se voit haussée au niveau d'une véritable ascèse du crime. Mais il existe une troisième catégorie de châteaux sadiens, comme ceux qui se trouvent évoqués dans cet ouvrage. Situés en Provence, à quelques kilomètres les uns des autres, Lacoste, Mazan et Saumane sont des propriétés de famille qui ont vu Sade enfant, puis jeune seigneur, prenant plaisir à parler le provençal avec ses vassaux.

C'est dans ces demeures de la liberté et des jours heureux, au milieu des pins, des amandiers, du vignoble du Lubéron, que le futur reclus de la Bastille a aimé bien des femmes, mais s'est aussi livré corps et âme à sa passion pour le théâtre, inventant peut-être alors le premier "festival". Ces forteresses, que ce livre célèbre par le texte et l'image, ont traversé les siècles et nous aident aujourd'hui à mieux comprendre celui qui y vécut, avant de composer entre les quatre murs d'un cachot l'une des oeuvres littéraires les plus radicales et subversives de tous les temps.
Les 120 journées de Sodome ou l'École du libertinage: L'oeuvre maîtresse du marquis de Sade

Les Cent Vingt1 Journées de Sodome, ou l'École du libertinage est la première grande œuvre du marquis de Sade, écrite à la prison de la Bastille en 1785. Telle qu’elle est, l’œuvre ne présente qu’une version inachevée, que l’auteur eût probablement poursuivie s’il ne l’avait perdue en 1789, à moins que, comme l'écrit Michel Delon, elle ne soit « inachevable », ne pouvant pas « montrer ce qui excède l'imagination ».
La bibliothèque du marquis de Sade au château de La Coste

À voir également dans le département

Le Parc Spirou, dernier né des parc de loisirs

placeMonteux –Vaucluse 
label Parcs de loisirs et Parcs animaliers  

Domaine de La Petite Sable : le vin rouge du Lubéron désormais élevé en amphore

placeCucuron - Vaucluse 
label Gastronomie [à boire] Made in Grand Sud  

La Maison du Costume Comtadin ou le Magasin Drapier

placePernes-les-Fontaines - Vaucluse 
label Musées & Collections  

L’Arc de Triomphe d’Orange, en mémoire de la guerre des Gaules

placeOrange – Vaucluse 
label Edifices remarquables  

Découvrez les régions du Grand Sud